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Destin Banzouzi, US Orléans : « J’ai rapidement gagné en confiance et réalisé que je pouvais aider l’équipe à gagner »

Ce samedi, à l'occasion du match contre Avoine-Chinon, DSTIN BANZOUZI cherchera à poursuivre sa belle dynamique. Attaquant de la réserve de l'US ORLÉANS, club où il a évolué depuis ses débuts, il affiche des statistiques impressionnantes avec 10 buts en 17 matches de National 3, accompagnés d'une passe décisive. Parmi les meilleurs buteurs du groupe F, où son compatriote ANTHONY PAYET (ROMORANTIN) occupe la première place, il forme un duo redoutable avec son coéquipier ARTHUR LALLIAS, auteur de 12 réalisations. DSTIN souhaite clore cette saison de la meilleure des manières, comme il l’exprime : « Je fais plutôt une bonne saison même si ça pourrait être encore mieux, car j'ai des exigences élevées. J'ai progressé dans plusieurs domaines, que ce soit grâce à mon assiduité à l'entraînement, mais aussi en travaillant sur mon alimentation et ma récupération. Je me suis professionnalisé à tous les niveaux. Je constate les résultats de mes efforts sur le terrain. Maintenant, il est crucial de maintenir cette dynamique et de finir la saison en beauté. »

Cette saison est marquée par une réelle évolution pour DSTIN, qui a été un élément clé de l'équipe lors des deux dernières années (14 matches pour 1 but en 2023 et 17 matches pour 1 but en 2024). Il a su améliorer son efficacité, connaissant un véritable déclic en marquant 7 buts lors de ses 7 premiers matches. Il déclare : « Le premier but pour un attaquant représente un tournant. Si la saison commence sans but, on risque de se laisser entraîner dans une spirale négative, surtout si l’équipe ne récolte pas de bons résultats. Avoir commencé fort m’a facilité les choses par la suite. J’ai rapidement pris confiance en moi et réalisé que je pouvais aider l’équipe à gagner. Je me suis concentré sur ma finition. Je sais que c’est par la répétition d’exercices et de situations que je deviendrai plus à l’aise, mais c'est aussi un véritable déclic mental. L’envie de marquer est naturelle pour un attaquant, mais j’ai également manqué de confiance pendant les moments difficiles, en m’auto-censurant. Cette saison, j’ai compris qu’il était essentiel de marquer davantage, malgré mes bonnes prestations et ma contribution à l’équipe. »

Son bon début de saison n'est pas passé inaperçu, puisqu'il a été convoqué le 16 novembre dernier avec l'équipe première pour un match contre NIORT : « Travailler dur finira toujours par porter ses fruits. Même si je n’ai pas eu l’occasion de jouer, cette première expérience en Coupe de France reste enrichissante. » DSTIN aspire à intégrer l'équipe première qu'il a côtoyée durant la saison : « J’ai eu l’opportunité de m’entraîner quelques fois avec l’équipe A pour des oppositions, mais je n'ai pas encore eu la chance d’évoluer à leurs côtés au quotidien. Les relations sont bonnes, même si je n’ai pas toujours de retours. J’échange parfois avec l’entraîneur adjoint BENOÎT DARCY, qui assiste à nos matches. » Bien qu'il se montre performant individuellement, il admet que le début de saison a été laborieux pour son équipe, qui a perdu 4 de ses 5 premiers matches : « Nous avons eu des difficultés à nous lancer, mais nous sommes restés sereins. C’est ma troisième saison en réserve et nous avons toujours lutté pour le maintien. C’est le cas pour d’autres joueurs. Nous n’étions pas en panique, nous savions que nous avions les compétences pour redresser la situation. Nous avons manqué de maturité dans certains aspects, ce qui se traduisait par des erreurs évitables ayant coûté des matches. Nous avons donc travaillé pour corriger cela. »

ORLÉANS, actuellement troisième de son championnat, possède sept points de retard sur le leader CHARTRES, avec six journées restantes. DSTIN déclare : « Nous ne nous imposons pas de limites. Nous restons sur sept matches sans défaite depuis le début de l'année 2025. Nous savons que nous pouvons rivaliser avec n'importe qui, mais il est crucial de ne pas se disperser, car nos adversaires peuvent également nous surprendre. Nous restons conscients de notre potentiel, mais sans enflure excessive. Il nous reste six matches, et nous allons donner le meilleur de nous-mêmes. » Cette fin de saison est particulièrement importante pour lui, car il arrive bientôt à la fin de son contrat. Bien qu'il soit conscient de cette situation, cela ne le préoccupe pas d'un point de vue sportif : « Pour l’instant, il n’y a pas eu de discussions au sujet de l’avenir. Je reste concentré sur la fin de la saison, avec l'objectif de finir en beauté, tant individuellement que collectivement, en visant la première place. En étant performant, je suis convaincu que je recevrai ce que je mérite, donc je ne suis pas inquiet à ce sujet. »

Son principal objectif reste de passer au niveau professionnel avec les GUÊPES : « J'ai la chance d'évoluer à ORLÉANS, un club de National 1, qui représente déjà le haut niveau. Je ressens l'envie d’évoluer et de franchir un cap, ayant fait de réelles avancées ces dernières années, dont les fruits commencent à se faire sentir cette saison. J’ai connu des saisons plus ou moins fructueuses, mais chacune d'elles m'a permis de mûrir dans différents aspects. Mon rêve est de jouer en équipe première. Je suis ici depuis six ans, et je souhaite franchir cette étape avec mon club formateur, un désir partagé par tous les joueurs. J’ai confiance en mon potentiel et je sais que, grâce à mon travail, si cela n’arrive pas ici, cela surviendra ailleurs. Quand on est performant, on attire l’attention. Je dois continuer à travailler et à marquer des buts, je trouverai ma place en fin de saison. » DSTIN, travailleur acharné, a déjà beaucoup évolué et entend poursuivre dans cette voie. En dehors du terrain, le football demeure son centre d'intérêt.

Passionné par ce sport, il suit attentivement les principaux championnats européens pour s’inspirer des meilleurs attaquants : « Je porte une grande importance à l’aspect vidéo et je regarde de nombreux matches. Je pense que je peux tirer des enseignements de beaucoup de joueurs. Mon modèle premier est CRISTIANO RONALDO, qui est mon joueur préféré. Quand je regarde ses matchs, je ne cherche pas à le copier, mais je m’inspire de son sens du but, de sa volonté de marquer, de son positionnement dans la surface, ainsi que de son éthique de travail, sa récupération et son régime alimentaire. Dans un registre plus technique et tactique, je suis EVANN GUESSAND de NICE ou encore LIAM DELAP d'IPSWICH TOWN, car j’entrevois certaines similitudes dans notre style de jeu. J'apprécie également HUGO EKITIKE à FRANCFORT ou des anciens comme DIMITAR BERBATOV, dont la qualité de première touche est quelque chose que je veux améliorer. Je m’intéresse également à THIERRY HENRY et ERLING HAALAND. Mon objectif est d'intégrer ce que j’observe chez eux dans ma propre progression. »

Ces inspirations nourrissent sa motivation à intensifier son travail. DSTIN admire particulièrement EVANN GUESSAND, révélation de Ligue 1 cette saison : « J’apprends de son parcours, notamment de ses interviews où il parle de son travail sur la première touche. Il mentionne un exercice avec un mur, en réalisant des contrôles et des passes pour gagner en précision. Les efforts sont payants. J'aspire à devenir le meilleur joueur possible. Je sais que j’ai un potentiel, mais je ne suis pas encore pleinement abouti et j'ai beaucoup à apprendre. Je ne me fixe pas de limites. Nous rêvons de compétitions prestigieuses et je suis convaincu que cela est possible grâce au travail. »

En tant que grand fan de l'Olympique de Marseille, DSTIN BANZOUZI possède également la chance d'être binational franco-congolais. Attaché à ses deux pays, il espère un jour porter le maillot de l'un des deux : « J'aimerais jouer la Coupe d'Afrique des Nations avec le CONGO ou la Coupe du Monde avec la FRANCE. Représenter l'un de mes deux pays serait un rêve. Je n'ai pas encore eu de contact avec les équipes de FRANCE jeunes, bien que j'aie eu des échanges passés avec le CONGO qui n'ont pas abouti. Je suis très fier de mes origines françaises et congolaises et j’ai un fort désir de porter un jour les couleurs de l'une des deux nations. » Il exprime également sa tristesse face à la situation du CONGO, suspendu des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : « C'est frustrant et décevant de constater la situation de l'équipe nationale congolaise depuis 10 ans. Malheureusement, cela dépasse le cadre du football, touchant à des conflits d'intérêts et à des ego. Finalement, ce sont nous, Congolais, qui en subissons les conséquences. Le football offre des rêves, des voyages et des émotions, et même cela nous est retiré. C’est une situation complexe, mais nous espérons un changement prochain. Il y a du potentiel à exploiter pour le CONGO. »