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Mené 2-0 après seulement 27 minutes face à une valeureuse équipe de DUNKERQUE, le PARIS SAINT-GERMAIN a su renverser la situation pour s'imposer 4-2 et se qualifier pour la finale de la Coupe de France. Après avoir été surpris par l'ouverture du score de VINCENT SASSO (7e) et le second but de MUHANNAD YAHYA AL-SAAD (27e), les Parisiens ont réagi juste avant la pause grâce à OUSMANE DEMBÉLÉ (45e). De retour des vestiaires, MARQUINHOS a égalisé de la tête (48e) avant que DÉSIRÉ DOUÉ ne donne l’avantage au PSG (62e) et que DEMBÉLÉ ne scelle la victoire en toute fin de match (90e+3). Malgré une belle résistance, DUNKERQUE, tombeur de LILLE et de BREST, voit son épopée s'arrêter en demi-finale, tandis que PARIS attend désormais son adversaire en finale, qui sera soit REIMS, soit CANNES. Malheureusement, cette belle fête a été ternie par un épisode lié aux décisions de l'arbitre Monsieur JÉRÔME BRISARD.

Équipe surprise de cette édition, DUNKERQUE rêvait pourtant d’atteindre le STADE DE FRANCE pour offrir une belle récompense à ses supporters : « Je sens que les supporters sont avec nous, j'espère qu'ils seront là à LILLE. Nous allons avoir besoin d'être à 12. J'espère que tout cela va encore renforcer l'amour du football dans la ville. Nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour préparer, mais c'est comme pour les autres matchs de coupe. Nous allons faire comme d'habitude, en nous aidant de la vidéo. Nous essayons de voir comment ils jouent et ce que nous pouvons faire avec notre style. » avait déclaré LUIS CASTRO en conférence de presse avant la rencontre. Une chose est sûre : ses joueurs n'ont pas démérité en menant 2-0 après une demi-heure de jeu. Mais le talent des Parisiens, allié à certaines décisions arbitrales contestées, a eu raison de l'USLD, du moins selon les Dunkerquois.

Le corner qui a permis l'égalisation de MARQUINHOS n'aurait probablement pas dû avoir lieu, car d'après les images, aucun joueur de DUNKERQUE ne semble avoir touché le ballon : « Je n'aime pas trop parler de l'arbitrage, mais nous méritons plus de respect, pas seulement en Coupe de France. Aujourd'hui, il n'y a pas corner. Je ne sais pas pourquoi ils ne vont pas voir. Après l'action du corner, pourquoi ne pas vérifier à la VAR ? Ils laissent jouer pour PARIS. Mais de l'autre côté, qu'ils nous laissent jouer aussi. Je ne veux pas trop en parler. Je travaille toujours, toute la journée. Je ne dis pas que c'est fait exprès, qu'il y a eu vol. Mais ce déséquilibre n'est pas acceptable. J'ai dit qu'il n'y avait pas corner, mais un hors-jeu. Les joueurs étaient frustrés. Je veux du respect », a affirmé l'entraîneur portugais lors de la conférence.

En zone mixte, ses joueurs ont également exprimé leur désir de régler des comptes avec l'arbitre : « C'est vrai que nous avons bien respecté le plan de jeu et être à 2-0, c'était idéal dans le scénario. Je pense que le but avant la mi-temps est difficile à encaisser, et pour le 2-2, je ne vais même pas en parler car ça va m'énerver, mais il n'y a pas corner. Évidemment, contre une équipe de ce niveau, c'est très compliqué », s'est lamenté le buteur VINCENT SASSO dans les couloirs de PIERRE-MAUROY. Plus calme, l'ancien Parisien ALEC GEORGEN a également fait part de sa frustration : « Il y a peut-être ce petit regret concernant le deuxième but. J'ai l'impression qu'il n'y a pas corner. Quoi qu'il en soit, ils en mettent deux derrière. Nous sommes contents de notre match. » Déjà très frustré par ce fameux corner au micro de FRANCE TV, OPA SANGANTÉ a davantage exprimé sa colère en zone mixte.

« Comment, en 2025, avec la VAR, peut-on siffler un corner qui n'existe pas ? C'est sur ce corner que nous prenons l'égalisation. Il faudrait qu'on m'explique comment, avec la VAR dans une demi-finale de Coupe de France, on puisse commettre ce genre d'erreur. Cela va passer, mais ça nous laisse un goût amer car c'est ce qui a fait basculer le match. Mais le PSG mérite quand même sa victoire car je trouve que c'est une très belle équipe. Sur cette fameuse action, je lui ai dit qu'il n'y avait pas corner. Il m'a répondu que peut-être il s'était trompé, mais pour lui, il y avait corner. Au final, ce corner nous coûte cher car c'est le 2-2, et à ce moment-là du match, PARIS reprend confiance. » Quoi qu'il en soit, les joueurs de DUNKERQUE peuvent être fiers de leur parcours en Coupe de France malgré cette frustration.