Le Titi a fait son nid. À 26 ans, ALEC GEORGEN a PARIS dans le cœur. Originaire de CLAMART, où il a obtenu sa première licence de foot en 2004, il a rapidement attrapé le virus du ballon rond. « Depuis mon plus jeune âge, je suis passionné de football. Pendant les vacances scolaires, je souhaitais participer à des stages car les compétitions étaient interrompues. C’est ainsi que j’ai rejoint la PARIS SAINT-GERMAIN ACADEMY à MARCUSSIS, lors des premiers stages organisés par cette école de football. Imaginez un petit garçon d’une dizaine d'années enfilant chaque matin la tenue de son club de cœur pour jouer toute la journée… J'avais des étoiles plein les yeux ! J’essayais d’être performant chaque jour, persuadé que les entraîneurs me recruteraient. Nous avions eu l’occasion d’admirer l’équipe professionnelle au centre d'entraînement de SAINT-GERMAIN-EN-LAYE. Je me suis également inscrit à d'autres stages avec mon coéquipier LORENZO CALLEGARI, également de CLAMART », a-t-il raconté lors d’un entretien sur le site officiel du PSG.
C'est un club qui lui a ouvert ses portes. « Les recruteurs du PARIS SAINT-GERMAIN ont été intéressés par nos profils. C’est ainsi que mon histoire avec le PARIS SAINT-GERMAIN a commencé. » Après avoir évolué dans les catégories jeunes entre 2011 et 2015, le latéral droit a signé son premier contrat professionnel en 2015 tout en poursuivant sa progression avec la réserve francilienne (de 2015 à 2019). En parallèle, il a fait ses premiers pas avec l’équipe première, jouant ses premières minutes en Ligue 1 le 24 AVRIL 2017 face à BORDEAUX. Peu après, il a prolongé son contrat. Cependant, l'arrière-droit a ensuite connu un parcours inattendu, lui qui était considéré comme l’un des grands espoirs du centre de formation. Prêté à l’AZ ALKMAAR (équipe réserve, 4 APPARITIONS toutes compétitions confondues), il a ensuite quitté définitivement PARIS en 2019 après la dissolution de l’équipe réserve, direction AVRANCHES (11 MATCHES, 1 BUT).
Celui qui a joué en équipe de FRANCE des U16 aux U19 a ensuite défendu les couleurs de l’AJ AUXERRE (12 MATCHES) et de CONCARNEAU (initialement en prêt, puis avec un transfert définitif). En deux saisons, il a participé à 67 RENCONTRES toutes compétitions confondues (2 BUTS). Depuis l’été dernier, GEORGEN a rejoint DUNKERQUE pour deux saisons, soit jusqu’en 2026. Lors de l’exercice 2024-25, il a déjà disputé 31 MATCHES toutes compétitions confondues, dont 30 EN TANT QUE TITULAIRE (1 ASSIST). Il a évolué à 27 REPRISES en Ligue 2 et 4 FOIS en Coupe de France. Il pourrait ajouter une cinquième apparition en Coupe mardi soir, car l’USLD accueille le PARIS SAINT-GERMAIN en demi-finale. Une rencontre particulière pour ALEC GEORGEN, qui a passé 8 ANS dans la capitale. Six ans après son départ, il s'apprête à retrouver le PSG, un club dont il a eu du mal à se départir de l’étiquette de Titi, qui lui a longtemps collé à la peau et au maillot. C’est ce qu’il avait expliqué au PARISIEN il y a quelques semaines.
« Quand on sort du PSG, on est étiqueté. On a souvent l’image d’un joueur qui n’a pas la tête sur les épaules et qui ne travaille pas. Malheureusement, partout où je suis passé, j’ai dû faire face à ce préjugé. Bien sûr, on découvre un autre monde. Au PSG, on est protégé et mis en avant très rapidement, même sans avoir joué en pro. Nous avons l’habitude de travailler dans des conditions extraordinaires, largement au-dessus de la moyenne. La différence en termes d’infrastructures et l'aspect financier peuvent être perturbants quand on quitte PARIS. Mais il faut garder les pieds sur terre, savoir s’adapter, comprendre pourquoi on est là et mettre les bons ingrédients pour rebondir. À AVRANCHES, je devais laver mes affaires chez moi, et à CONCARNEAU, c’était pareil, même en Ligue 2. » En lutte pour la montée, puisque DUNKERQUE est actuellement 4E, ex-aequo avec GUINGAMP (48 POINTS APRÈS 28 JOURNÉES), ALEC GEORGEN espère également réaliser un exploit en éliminant le PSG en Coupe de France. Le Titi est déterminé à s’envoler vers la finale de la compétition.