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La proposition novatrice de l'Italie pour transformer l'arbitrage mondial !

L’Italie souhaite s’affirmer en tant que pionnière d'une nouvelle technologie pour l'arbitrage : le Football Video Support (FVS). Ce dispositif viendra en complément de l’Assistance Vidéo à l’Arbitrage (VAR) pour assister les arbitres. La Fédération italienne de football (FIGC) a demandé à la FIFA et à l’International Football Association Board (IFAB) d'inclure le FVS dans un test destiné à être utilisé lors des championnats de Serie C et de Serie A féminine, tout en émettant l'intention d'évaluer sa mise en œuvre en Serie D. L'arbitrage vidéo est devenu un élément incontournable du football moderne, suscitant autant d’enthousiasme que de controverses. « L’Italie confirme sa position à l’avant-garde de l’innovation dans le monde du football. La volonté de moderniser le sport pour le rendre plus attrayant et accessible, ainsi que les résultats positifs des tests effectués en futsal, nous ont convaincus d'élargir l'utilisation de cet outil technologique qui est d'une grande aide pour les arbitres dans les compétitions où le coût du VAR n'est pas viable. »

Avec cette innovation, la FIFA ne cherche pas à remplacer le VAR, mais souhaite que le FVS aide les fédérations et les compétitions où les coûts du VAR sont prohibitifs. À terme, si les résultats initiaux s'avèrent concluants, le FVS pourrait également devenir un outil complémentaire au VAR lors des grandes compétitions comme la Ligue des Champions, la Coupe du Monde ou les championnats majeurs. Entre le VAR et le FVS, ces technologies visent à réduire les erreurs humaines et à garantir une plus grande justice sur le terrain. Mais comment fonctionnent-elles exactement ? Quelles sont les différences entre ces systèmes ? Tandis que le VAR a marqué le football moderne en reconsidérant des actions cruciales, le FVS, moins connu mais tout aussi essentiel, améliore également l’arbitrage. Utilisé en coulisses, il permet aux arbitres assistants vidéo de signaler des situations litigieuses et d'éclairer les décisions, sans interrompre systématiquement le jeu. Plus agile et moins intrusif que le VAR, le FVS cherche à concilier justice et fluidité du match.

Alors, qu'est-ce que le Football Video Support et comment fonctionne-t-il ? Il s'agit d'un outil d'aide pour les arbitres, offrant une rediffusion vidéo pendant le match, destiné aux compétitions où le coût du VAR n'est pas soutenable. Le FVS se distingue clairement du VAR. Cet outil, introduit par la FIFA, permet à l'arbitre de revoir certaines situations de jeu via un replay en cas de couverture télévisée (avec moins de caméras que pour le VAR, de une à quatre) et dans des cas spécifiques. L'arbitre, assisté d'un opérateur vidéo, utilise un moniteur situé en bord de terrain : la décision initiale ne peut être modifiée que si les images révèlent une « erreur claire et évidente » ou un « incident grave et invisible ». L'arbitre, mais aussi les entraîneurs, peuvent demander l'utilisation du FVS, une avancée significative. Chaque équipe a droit à un maximum de deux demandes de FVS par match, et une demande de révision ne compte pas si elle implique le changement d'une décision initiale de l'arbitre, à l'image de ce qui se pratique en NBA aux États-Unis.

Comparé au VAR, le FVS dispose d'un nombre inférieur de caméras, ce qui limite la disponibilité de ralentis parfaits. Les protocoles testés lors de compétitions de jeunes organisées par la FIFA ont généralement prévu entre une et quatre caméras, avec la possibilité d'atteindre jusqu'à huit caméras en fonction des accords avec les diffuseurs. Lorsque l'arbitre est sollicité, il se rend dans la zone de révision où un opérateur lui montre les ralentis disponibles. Ce n'est que si une erreur indiscutable est confirmée que l'arbitre pourra réviser sa décision. Cet outil peut être employé pour vérifier des incidents liés à un but marqué ou non, à l'octroi ou non d'un penalty, à une expulsion directe ou à toute erreur d'identité d'un joueur sanctionné. En revanche, le FVS ne pourra intervenir sur des situations de hors-jeu, sauf dans des cas très évidents, ne permettant pas de trianguler les positions des joueurs ou de suivre les actions. Ainsi, il ne pourra pas régler les positions litigieuses au millimètre près comme le fait le VAR. Dans une saison marquée par des controverses arbitrales, l'Italie est prête à tout changer.