Après une première manche intense à San Siro, où l’Allemagne s’est imposée (2-1) face à l’Italie, les deux géants du football européen se retrouvent ce dimanche 23 mars 2025 au Signal Iduna Park de Dortmund pour le match retour des quarts de finale de la Ligue des Nations. Dans un stade qui s’annonce bouillant, les hommes de Julian Nagelsmann auront à cœur de confirmer leur avantage acquis à l’extérieur et de s’assurer une place en demi-finales. Portée par un milieu de terrain inspiré et une attaque pleine de confiance, la Mannschaft pourra compter sur le soutien de son public pour poursuivre sa belle dynamique. Mais en face, la Nazionale n’a pas dit son dernier mot. Battus sur leurs terres, les Italiens de Luciano Spalletti savent qu’ils devront livrer une prestation d’exception pour renverser la situation. La Squadra Azzurra, réputée pour sa résilience et sa capacité à jouer les trouble-fête ces derniers mois, tentera de faire taire le Signal Iduna Park et d’écrire un nouveau chapitre de son histoire européenne. Avec des jeunes joueurs talentueux et un sélectionneur habitué aux grands rendez-vous, l’Italie espère créer l’exploit et infliger à l’Allemagne une désillusion devant son public.
Après la défaite à San Siro, les Azzurri se rendent à Dortmund pour tenter de renverser la vapeur. Là où l’équipe de Lippi a atteint la finale en 2006, celle de Spalletti cherche à se qualifier pour la finale à quatre de la Ligue des Nations. Et ce n’est pas tout : l’accès aux prochains Championnats du monde est également en jeu. En cas d’élimination, l’Italie se retrouverait dans le même groupe de qualification que la Norvège d’Erling Haaland. « Nous devons faire quelque chose, mais il faut repartir de la performance de jeudi dernier. Ils nous ont montré qu’ils étaient une équipe solide, et nous avons fait ce qu’il fallait. Si nous parvenons à répéter cela, nous pourrons rentrer à la maison avec un bon résultat. Il nous suffit de corriger quelques erreurs et de faire la différence individuellement. Demain, tout comptera : le collectif, car l’équipe sera essentielle », a détaillé Luciano Spalletti. Suspense, intensité et enjeux majeurs : tous les ingrédients sont réunis pour une soirée de football mémorable. Cependant, l’Italie a connu une préparation tumultueuse.
À Milan, l’équipe nationale italienne a montré qu’elle pouvait faire mal à l’Allemagne et qu’elle avait les moyens de contrer les assauts allemands. « Il y a des défaites qu’il faut faire passer pour des choses qui n’ont jamais eu lieu, et celle-ci en fait partie. Nous avons accepté de jouer sur tout le terrain, homme contre homme, face à des joueurs d’un niveau physique impressionnant. Nous avons bien défendu et créé des occasions de marquer. Nous avons souffert par moments, mais nous n’avons pratiquement rien concédé, à part quelques pertes de concentration. Nous avons fait ce que nous devions faire et eu des occasions de gagner », a expliqué Spalletti. Alors que Mateo Retegui avait déjà déclaré forfait avant la rencontre aller, la Nazionale a dû faire face à d’autres mauvaises nouvelles. En effet, au moins un changement est prévu à chaque poste pour cette rencontre retour. Alessandro Buongiorno remplacera Riccardo Calafiori, blessé lors du match aller. Le défenseur central de Naples, même s'il n'a pas la même capacité de lecture que son homologue d’Arsenal, garantit une meilleure contribution en termes de marquage.
Andrea Cambiaso sera également absent en raison d’un problème de cheville. À sa place, Matteo Politano pourrait être repositionné à gauche, ce qui obligerait l’entraîneur à changer de formation et à opter pour un 3-5-2, avec Mattia Zaccagni prêt à sortir du banc. Au milieu, une rotation est prévue entre Nicolò Rovella et Samuele Ricci. Daniel Maldini menace Giacomo Raspadori pour le poste titulaire aux côtés de Moise Kean : « Nous allons essayer de répéter les mêmes choses. Je suis convaincu que si nous reproduisons le même comportement que jeudi, le résultat sera différent. Ensuite, nous avons la possibilité d’apporter un peu d’imagination grâce à plusieurs joueurs qui peuvent faire la différence individuellement. Bastoni jouera. Je lui ai parlé de le placer dans une défense à trois et, à mon avis, il s’y est très bien adapté. Lui et Buongiorno sont de bons joueurs. Ricci et Rovella peuvent jouer ensemble, mais demain, un seul d’entre eux figurera dans le onze de départ (aux côtés de Barella et Tonali, ndlr). » Entre la maîtrise tactique allemande et l’orgueil italien, ce quart de finale retour promet un duel haletant où chaque détail comptera. Les supporters des deux camps attendent un match électrique, à la hauteur de la rivalité historique entre ces deux nations.