Ce samedi, l’OM a perdu son éclat sur la pelouse de Reims. Déjà battus lors des deux précédentes rencontres, les Marseillais se sont à nouveau inclinés face à Reims lors d’un match raté sur tous les points (3-1). Les semaines difficiles sur le plan sportif jettent un froid sur les méthodes de Roberto De Zerbi. Le coach italien est critiqué pour ses nombreux errements tactiques, qui commencent à irriter les supporters olympiens. Il est également pointé du doigt pour son attitude envers son groupe après les défaites. Suite à la défaite contre les Rémois, l’ancien entraîneur de Brighton a décidé de faire passer la nuit à toute son équipe à la Commanderie, en supprimant les jours de repos prévus en début de semaine. Des mesures drastiques qui ne plaisent pas à Jérôme Rothen, comme il l’a exprimé ce lundi sur RMC :
« Quand la série de résultats est médiocre, il n’y a pas que cette seule raison. Il y a eu l’élimination en Coupe de France contre Lille aux tirs au but, la défaite catastrophique à Nice (2-0) où l’équipe n’a pas été à la hauteur… De Zerbi aurait dû se remettre en question, mais il a continué de faire confiance à la même équipe avec le même schéma tactique. Face à des équipes similaires, ce ne sont pas seulement des problèmes mentaux ! Contre Reims, Marseille a bien commencé le match, pendant 30 minutes. Ils ont le ballon, créent des occasions pour marquer… Ce n’est pas une question de mental, mais une question de technique. Ensuite, c’est une problème tactique. Une erreur défensive, on joue tranquillement avec le ballon, et on se fait contrer… Il faut dynamiser le groupe, anticiper ! Si tu es bien payé et que tu as de l’expérience et du charisme, on attend de toi que tu anticipes plutôt que de dire sans cesse 'mes joueurs ne font pas d’efforts’. Les punir à la Commanderie n’est pas la solution ! En tant que joueur, on sait quand on n’est pas bon, mais on n’attend pas qu’on nous tape sur les doigts. Il faut trouver une façon d’expliquer les choses. Il a trouvé cette approche dans certains matchs, mais il doit aussi l’appliquer sur le plan tactique. Il aborde un peu trop ces aspects à la légère. » Voilà qui est dit.