Lorsqu'il s'agit de faire face à la pression des tirs au but, l'équipe de France peut s'appuyer sur un groupe calme et déterminé. Après la qualification contre la Croatie (2-0, 5-4 aux tirs au but), Aurélien Tchouaméni a souligné l'esprit collectif et la confiance accordée à Mike Maignan, un véritable atout dans cet exercice crucial. En assumant pleinement son rôle, il a également partagé son parcours personnel, évoquant son échec en Coupe du Monde, un souvenir douloureux qu'il n'oubliera jamais. Cependant, au lieu de se laisser submerger par ce moment, il préfère en tirer de la force, continuant à travailler pour être là lorsque l'équipe a besoin de lui. Cette mentalité exemplaire illustre parfaitement la détermination et la résilience requises au plus haut niveau.
« Je ne sais pas si c'est de la loterie, mais en tout cas, nous avons un groupe serein. Quand viennent les tirs au but, personne ne se dérobe. Ceux qui veulent les tirer lèvent la main, et nous savons que nous avons un très grand gardien, ce qui accroît nos chances de gagner. Donc, nous sommes juste heureux de pouvoir avancer dans ce match. Bien sûr, la dernière fois que j'ai tiré, cela ne s'était pas bien passé ; on connaît tous les événements. Mais je continue à travailler là-dessus car je savais qu'un jour, j'aurais à prendre mes responsabilités. Le penalty en Coupe du Monde, je ne l'oublierai jamais. Même si je marque 15 penalties, cela restera ancré en moi. Voilà, ça fait partie de mon histoire, je continue d'être serein et de travailler. »