Depuis la nomination de Mauricio Pochettino à la tête de l’équipe nationale des États-Unis en septembre 2024, la sélection américaine a engagé une transformation ambitieuse. Pochettino, fort de son expérience en Premier League avec Tottenham et Chelsea, est convaincu que les États-Unis ont le potentiel pour devenir une puissance majeure du football mondial. Sous sa direction, l’équipe s’est distinguée en atteignant les demi-finales de la Ligue des Nations de la CONCACAF, malgré les absences notables d’Antonee Robinson et d’Auston Trusty. Le retour de Tyler Adams, qui a souligné l’importance de remporter une quatrième Ligue des Nations consécutive, a été une bonne nouvelle pour l’équipe.
Avec des talents tels que Christian Pulisic et l’impact de Lionel Messi en MLS, Pochettino s’efforce de créer une mentalité gagnante en vue de la Coupe du Monde 2026, que les États-Unis co-organiseront. Les enjeux actuels consistent à renforcer cette dynamique positive et préparer l’équipe de manière optimale pour le Mondial, avec l’ambition de positionner les États-Unis parmi les leaders du football international. La prochaine occasion pour Pochettino de préparer l’USMNT pour la toute première Coupe du Monde à 48 équipes aura lieu cette semaine avec la finale de la Ligue des Nations de la Concacaf. Les États-Unis affronteront le Panama au SoFi Stadium d’Inglewood, en Californie, jeudi, et le vainqueur rencontrera le gagnant du match entre le Mexique et le Canada au même endroit dimanche.
Mauricio Pochettino a déclaré que l’équipe nationale masculine américaine pourrait être la meilleure du monde d’ici cinq à dix ans, grâce à l’investissement croissant dans le football dans le pays : « Avant la Coupe du Monde, l’équipe américaine va construire un centre d’entraînement exceptionnel à Atlanta, qui sera l’un des meilleurs au monde. Ce sera la base du football. À ce moment-là, les gens réaliseront que le football sera un sport sérieux, car il aura un foyer. Nous devons féliciter la fédération et tous les donateurs qui contribuent au développement de ce sport, car il est numéro 1 mondial. Dans cinq ou dix ans, nous pouvons assurément être numéro 1 mondial. C’est possible. » Pochettino a également été invité à commenter une récente interaction entre le président Donald Trump et le président de la FIFA, Gianni Infantino. Lors d’une réunion à la Maison Blanche, Trump avait demandé à Infantino quels étaient les chances des États-Unis de remporter la Coupe du Monde l’année prochaine. Infantino avait répondu : « Oui, avec le soutien du public. » Pochettino a plaisanté : « J’ai été déçu par sa réponse. Il aurait dû dire : "Tu devrais demander conseil à ton grand entraîneur, Pochettino, car il pourra certainement te donner un meilleur avis !" » Avant de conclure : « Président, avec votre aide et le soutien des supporters pour l’organisation de la Coupe du Monde, tout est possible. »
L’ancien entraîneur de Tottenham et du PSG fait preuve d’assurance et a même promis à ses dirigeants, à ses supporters et à Donald Trump que les États-Unis vont bientôt dominer le football mondial. Malgré cette promesse faite au président, Mauricio Pochettino refuse de mélanger football et politique : « Nous devons jouer pour notre pays, mais toujours sur le terrain, en essayant de nous améliorer et de battre l’adversaire. Je pense qu’il est erroné de parler de politique, car les gens ne s’attendent pas à ce que nous abordions ce sujet. C’est pourquoi je pense que c’est toujours ma façon de faire. Cela ne signifie pas que je n’ai pas de convictions et une vision de la situation, mais je crois qu'il est respectueux et important de se concentrer sur le jeu et la victoire. Nous voulons battre le Panama, nous voulons écraser le prochain adversaire. Quand je dis « battre », c’est dans un sens sportif. » Les récents commentaires du président Donald Trump sur la souveraineté du canal de Panama ont introduit une tension supplémentaire avant le très attendu match retour entre l’USMNT et le Panama, suite à la victoire 2-1 des Canaleros lors de la Copa América de l’été dernier. Quoi qu'il en soit, le projet de Pochettino aux États-Unis continue de prendre de l’ampleur.